Le Groupe Grands Carnivores de la SFEPM

La SFEPM est reconnue pour son implication dans l’étude et la protection des grands carnivores : notre association est membre des collectifs CAP Ours et CAP Loup, et son travail sur et pour le Lynx (après avoir notamment incité l’État à se jeter à l’eau avec la rédaction du PNA associatif pour cette espèce) n’est plus à démontrer. C’est donc tout naturellement qu’un groupe dont le travail porte principalement sur ces trois grands carnivores a fini par voir le jour fin 2023. 
Le Groupe Grands Carnivores traite de toutes les questions liées aux grands carnivores de France, et notamment au Lynx boréal, au Loup gris et à l’Ours brun. Des réunions régulières sont organisées pour échanger sur les actualités liées à ces mammifères, mais aussi y réagir, si nécessaire. Ces échanges et débats permettent d’être toujours mieux informés et d’être capables de mettre en place des actions visant à l’étude et à la protection des grands carnivores en France.
Pour nous rejoindre ou pour obtenir plus d’informations sur le Groupe Grands Carnivores, veuillez contacter la SFEPM
 

Loup
Image par Alexas_Fotos de Pixabay

Le Loup

Après avoir disparu de notre pays au début du 20e siècle suite à sa destruction par l’Homme, le Loup est de retour depuis le début des années 1990. L’espèce est revenue de façon naturelle, principalement à partir de l’Italie où elle n’avait jamais été éliminée, mais aussi depuis la Pologne, via l'Allemagne. En France aujourd’hui, les loups sont présents de façon régulière dans le quart sud-est, le massif du Jura et le sud du Massif central, et de façon beaucoup plus sporadique dans le reste de la France. La dynamique de ses populations est stable, mais la recolonisation de l’espèce se fait encore difficilement au-delà des reliefs de l'est du pays..

Le retour du Loup se heurte au rejet de la plupart des syndicats agricoles et de certaines fédérations de chasse, engendrant des conflits permanents depuis une vingtaine d’années. En réponse, la politique mise en œuvre par les pouvoirs publics mêle une protection réglementaire réelle mais minimale, des tirs de loups liés à la multiplication des dérogations et l’augmentation du soutien financier aux éleveurs. Les données fiables, diversifiées et recoupées sur la prédation lupine — que ce soit sur les animaux d'élevage ou les animaux sauvages — manquent cruellement pour pouvoir adapter les politiques aux territoires de façon efficace et répondre aux inquiétudes des éleveurs et, dans une certaine mesure, des chasseurs..

La SFEPM diffuse, à travers ses bulletins, une information sur l’actualité du dossier Loup. Notre association promeut la coexistence entre le Loup et les activités humaines et s’oppose à une politique des tirs létaux qui est inadaptée dans la mesure où elle ne favorise pas l’adaptation des pratiques pastorales à la présence des prédateurs.

La SFEPM fait partie de CAP Loup, le Collectif des Associations pour la Protection du Loup en France.

CAP Loup

Télécharger la plaquette "Loup, pour en finir avec les contre-vérités sur le pastoralisme et sur la chasse"

Plaquette du collectif CAP Loup : "Loup, pour en finir avec les contre-vérités sur le pastoralisme et sur la chasse"
Plaquette du collectif CAP Loup : "Loup, pour en finir avec les contre-vérités sur le pastoralisme et sur la chasse"
Chat domestique - Laurent Rouschmeyer
Chat domestique - Laurent Rouschmeyer

Le Chat domestique

Le Chat domestique est l'animal préféré des français, avec plus de 12 millions de représentants dans les foyers. Apprécié pour son autonomie et son indépendance, le Chat est également de plus en plus présent dans les milieux naturels. Ses instincts de chasse en font un prédateur éclectique de la petite faune sauvage, et doivent nous interroger sur la place qu'il occupe dans des habitats en pleine évolution et sur son rôle dans le fragile équilibre entre proies et prédateurs.
Pour cette raison, la SFEPM a lancé en 2015 une enquête nationale de sciences participatives visant à mesurer l'impact du Chat domestique sur la faune sauvage.

Plus globalement, l'étude de la prédation opérée par le Chat domestique participe à une meilleure compréhension des écosystèmes, urbains et périurbains notamment, et de leur fonctionnement.
Fortes d'une meilleure compréhension de ces interactions, les mesures de conservation de la biodiversité pourront prendre en compte le maximum d'éléments disponibles sur ces systèmes complexes pour être plus efficaces.

Ce projet permet aux citoyens de participer à l’analyse d’une problématique complexe que sont les relations proies/prédateurs dans l'environnement. Il leur est proposé de décrire les comportements de leur Chat et de rapporter des observations sur leurs actions de chasse à proximité du foyer, en enregistrant leurs témoignages, même ponctuels sur l'interface de saisie participative proposée par ce site.

Accéder au site de l'enquête Chat domestique et Biodiversité

Le Vison d'Europe

Ce mustélidé figure parmi les espèces les plus menacées de notre faune. Après avoir occupé une quarantaine de départements au début du XXe siècle, l'espèce n'est présente aujourd'hui qu'en Aquitaine et dans le sud de la région Poitou-Charentes. Cette régression se poursuit tandis que les effectifs déclinent. Des mesures concrètes de conservation doivent être prises rapidement pour espérer sauver la population.

Télécharger le document présentant cette espèce et relatant les travaux effectués notamment par la SFEPM

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